L'église romane

Ce dessin inédit nous montre l’église romane vue de l’emplacement actuel de la gare. Remarquez que la cure se trouve à l’emplacement actuel de la rue du Portail de Ville qui passe tout contre le Château de Châbons.

Devenue trop vétuste et trop petite, la vieille église romane du Moyen Age fut détruite en 1875 et remplacée par ce bâtiment de style néo-gothique que nous connaissons aujourd’hui : l’église Notre Dame de l’Assomption.

Sous la Révolution elle a servi de lieu de réunion où l’on rédigeait les « adresses » lues à l’Assemblée Nationale. En 1825, le cimetière attenant à l’église (au-dessus de la place de la Bastille) est transféré à son emplacement d’aujourd’hui. Il avait déjà été déménagé, il y a longtemps, de la place Antonin Dubost.

Trop petite et malmenée par le temps et par les guerres, il est urgent de faire quelque chose. Un projet est mené par le curé Laurent (1810 à 1825). Bien que signé le 11 décembre 1824, il n’est approuvé par la Préfecture qu’en janvier 1827. Le curé Deschenaud (1825-1853) y ajoute un autre projet d’extension de la nef et la construction d’une nouvelle tour. Et enfin en 1828 on la consolide et l’agrandit.

Photo datant du Second Empire où l’on voit le clocher avec ses 4 clochetons.

En 1840, le clocher est à reconstruire. C’est l’architecte Berruyer, qui en a la charge. Le clocher sera rectangulaire et comme la plupart des clochers des environs munis des inévitables clochetons. Il ne vivra que quelques années puisqu’il sera démoli en 1875 avec toute l’église. Celle-ci ayant aussi été largement endommagée par un incendie.

La décision de construire un nouvel édifice plus vaste et plus harmonieux, est prise en 1868 par le curé Pierral. Cela nécessite la construction de murs de soutènement pour élargir le parvis et la démolition des vieilles maisons! Le curé Pierral est nommé à Grenoble. La guerre 1870-1871 survient et c’est l’abbé Laroche arrivé en 1872 qui prend en main la réalisation de l’église sur les plans de l’architecte diocésain Riondet de Grenoble qui conçoit une église néo-gothique sur un emplacement un peu plus au sud que l’église du Moyen Âge.

Lithographie de Victor Cassien vers 1830, elle montre l’église vue du plateau de St Clair, avec au premier plan sur la gauche, la tour Henri IV qui est actuellement dans l’immeuble du Hussard. Au premier plan, la rue de l’Eglise qui descend à la place Prunelle.